Femmes dans la Commune de Paris

Les femmes dans la Commune de Paris, aussi appelées « communardes », sont des Parisiennes qui ont pris une part active dans la période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du à la « Semaine sanglante » qui se termine le . Leur engagement a aussi permis de faire avancer les droits des femmes. Cette insurrection refusa de reconnaître le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel masculin.

Les femmes pendant la Commune de Paris se sont particulièrement impliquées[1], en vue notamment de l'amélioration de leurs droits, ainsi que leurs conditions de travail et de vie familiale. Elles occupent divers rôles actifs pendant ces événements et font de la Commune une étape importante sur le chemin de l'émancipation des femmes[2],[3]. Si le bilan de la Commune est limité en raison de sa courte durée, son héritage politique demeure important pour les femmes : la parité et des premières formes d'organisation structurées de femmes apparaissent pendant cette période, notamment l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ou le Comité de vigilance de Montmartre[4],[note 1].

  1. Jacques Rougerie, Paris insurgé - La Commune de 1871, vol. 263, Découvertes Gallimard / Histoire , nouvelle édition de 2003, première parution en 1995, 160 p. (ISBN 2-07-053289-5), p. 81-83
  2. « Les Femmes dans la Commune de Paris », sur www.commune1871.org (consulté le ).
  3. Jacques Rougerie, La Commune de 1871, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , chap. 581, p. 94-95.
  4. Linton 1997, p. 25


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